Le directeur de Cannibal Holocaust a dû prouver au tribunal que les acteurs étaient toujours en vie et n’ont pas été tués pendant le film
Mais il faut dire qu’il l’avait un peu cherché. Il avait demandé aux acteurs de disparaître des médias après la sortie du film pour faire croire que les scènes étaient authentiques et renforcer le réalisme de l’histoire. Cela a tellement bien fonctionné qu’il a du rechercher et présenter les acteurs vivants un à un, mais aussi prouver devant la Cour que d’autres scènes du film étaient fausses en dévoilant plusieurs techniques d’effets spéciaux. Ces derniers étaient particulièrement réalistes et dérangeants, un niveau très au-dessus des films d’horreur de l’époque, en pleine vague du cinéma d’horreur italien.
De plus, c’était l’un des premiers films à simuler la découverte d’une bande vidéo amateur présentée au public, à la manière du Projet Blair Witch. Considérant le nombre de personnes qui sont tombées dans le panneau à notre époque, on peut imaginer l’effet terrorisant que ce concept a eu 20 ans plus tôt.
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